: Agon ne veut pas la mort des points cardinaux

Existant depuis 1900, l’ancien hôtel restaurant les Points Cardinaux situé au bourg d’Agon a été acheté par la commune 220.000 euros……… pour être détruit, (sauf revirement) somme qui pourrait être alourdie en fonction des diagnostics à venir.
Ce bâtiment pourrait être réhabilité en logements - sociaux - avec commerces en rez de chaussée ce qui en ferait un lieu de rencontre et de convivialité. Une zone piétonne, type esplanade, joignant les commerces du bourg. Détruire un bâtiment pour faire des parkings avec peut-être un rond-point (un de plus, La France est championne en la matière) ou le conserver, le mettre en valeur pour conserver le patrimoine. Il y a des évidences et nous pouvons nous étonner de la non réactivité de l’Association de la défense du patrimoine de la commune. Afin de protéger les Points Cardinaux et de contre-carrer cette politique du « tout pour la voiture », je vous invite à signer la pétition en ligne sur internet : Agon ne veut pas la mort des points cardinaux

 

Philippe CHATEL

 

https://www.change.org/p/monsieur-le-maire-et-les-membres-du-conseil-municipal-d-agon-le-bourg-d-agon-ne-veut-pas-voir-mourir-les-points-cardinaux?use_react=false

 

Plaidoyer pour une pratique du vélo et de la marche à pied à Agon Coutainville

1er constat :

 

Depuis le début de l’année, en France, les piétons et les cyclistes sont de plus en plus victimes d’accidents de la route mortels. En mars 2019 : cyclistes + 8 %, Piétons +5 %.

 

Au niveau local : Chacun peut constater des incivilités dans notre commune : priorités refusées par des voitures, stop « brûlés » par des automobilistes inconscients, non respects fréquents des zones à 20 et 30 kms heure : rue Dramard, rue des dunes, Charrière du Commerce, route de la Pointe d’Agon….portes de voiture ouvertes sans que le conducteur ne regarde dans son rétro…. (le code de la route semble agacer certains) les piétons et les cyclistes sont souvent mis en danger. Ils ont besoin d’être protégés pour pratiquer leur activité en toute sécurité.

 

 

 

2è constat :

 

Agon Coutainville est une station touristique. Il est remarquable de constater qu’aux moments d’affluence les voitures, les motocyclistes, les adeptes d’engins « modernes » électriques, les piétons, les cyclistes ont du mal à trouver des repères, à bien trouver leur place pour bien rouler ou marcher.

 

Agon Coutainville mérite comme d’ailleurs Blainville sur Mer et Gouville sur Mer et la Côte Ouest un « bien circuler ensemble ».

 

 

 

Par rapport à d’autres régions touristiques, qui ont bien perçu l’intérêt des pistes cyclables, des voies douces, notre département, à part quelques pôles, est très en retard.

 

A Agon Coutainville, depuis un an, le maire, la municipalité ont permis le partage du promenoir entre cyclistes et piétons. C’est globalement une réussite. C’était osé et « ça marche ».  « Allez plus loin » mesdames et messieurs les élus. « Poursuivez la réflexion et mettez-en oeuvre un PLAN VELO, un PLAN PIETONS. Nous sommes nombreux à constater que malgré quelques expériences positives, quelques marquages au sol, le projet pistes cyclables, voies cyclables, n’a pas vraiment évolué il est en comme en « stand by ».

 

Si nos élus et nos futurs élus, (échéance des municipales de 2020), pouvaient booster ce projet : quel cadeau pour lancer et dynamiser une circulation verte.

 

D’une part c’est sécuriser un des aspects de la circulation. C’est aussi dynamiser le vivre ensemble. C’est ajouter un atout formidable à nos stations et villes du bord de mer pour la vie quotidienne, les commerces, mais encore plus, aux moments où le tourisme, les vacances multiplient la population par 10. C’est aussi poser un acte fort pour la santé, l’écologie, et contre la pollution.

 

 

 

le 13 mai 2019

Denis Gabadon

Notre littoral pour demain ?

J’ai participé, à Caen, au Grenelle de la Mer en 2009. Un vaste tour d’horizon environnemental. Sans grand changements fondamentaux, 9 ans après,  sur les attitudes, les comportements, les décisions fortes, d’une majorité d’entre nous, élus et citoyens confondus.

Alors merci à la CMB (Coutances Mer et Bocage) d’avoir ouvert aux citoyens ce débat , début avril: Changement climatique « Quel avenir pour notre littoral ». Mais rien n’est gagné : on ne peut pas remettre les décisions à 10 ans.

Je suis persuadé que : pour essayer de prévoir et donc anticiper « notre littoral pour demain » il faut d’abord regarder dans le rétroviseur :

- notre littoral hier.

- et notre littoral à cet instant T.

 

D’abord il y a une mémoire objective de la côtes des havres, (relevés, photos, études….. archives diverses, articles de presse, mémoires, thèses…..et les dates événements :

1928…1960, 1967 1977, 1990…par ex : les digues cèdent à Agon-Coutainville. 2002  la dune nord de Blainville sur Mer cède à son tour.

Une étude par ex : l’étude Liteau 3, conduite par M. Levoy et une équipe élargie de L’université de Caen c’est l’étude d’une surcôte, une analyse des modes d’évolution du trait de côte avec des références sur 100 ans, l’intitulé :« subir, réagir et s’adapter aux changements globaux sur la côte des havres ».

Il y a aussi   une mémoire des hommes de cette côte des havres, à 40,50, 60 ans…

Les professionnels, les pêcheurs de loisir, les hommes en rapport avec le trait de côtes, carriers, maraîchers, coureurs de grève divers…

 

Si j’interroge ma propre mémoire :

-Années 60, sur l’estran : pas, puis peu d’activité conchylicole, tables, bouchots. Pas ou peu d’enrochements : épis, cales diverses….l’entrée du havre de Geffosses est naturelle et pas busée…. il y a des sablières : Blainville, Geffosses,…Il n’y a pas d’épis rocheux à Montmartin……. etc…. etc…

 -chez « Doudou » à Blainville sur Mer, aujourd’hui ça s’appelle « Le Grand Herbet », mes enfants, c’est les années 1975, 1976, ont 10, 5 et 2 ans, accèdent à la plage (donc côté nord de la cale), pratiquement au niveau de la terrasse actuelle. Aujourd’hui c’est un creux de 6, 7 m, protégé par des roches pour préserver l’établissement et le parking..

 

-autre image de cet endroit: les pêcheurs, adeptes du « surf casting » à la ligne passaient d’un côté à l’autre de la cale, dans la foulée, le sable était au niveau, de part et d’autre, jusqu’à son pied.

Côté Montmartin, depuis le Pointe d’Agon, on ne voyait pas le chantier bateaux de Régnéville. chez Swimin. Regardez aujourd’hui.

En 2002 Blainville finit de perdre sa dune côté nord. Les dernières cabines de plage partent à la mer…et produisent des épaves…

Autres problèmes : les rejets, les déchets,  les pollutions diverses qui s’aggraveraient en cas de submersion.

-  années 1990 une règle européenne définissait que l’assainissement devrait être en règle pour 2003. Le problème reste prégnant aujourd’hui. Voire les interdictions répétées et justifiées sur notre secteur côtier. Le problème des bassins versants.

- il y a 15 jours, sur 500m de talus empierré, à l’ouest de la réserve d’eau de mer de Gonneville, à 8 personnes, nous avons ramassé 2m3 de déchets, en deux heures, dont 90% de plastiques  Si l’on compte les filets coupés en mer, les tables à huîtres rouillées, abandonnées…cela fait beaucoup

 

Actuellement :

- La Pointe d’Agon a perdu une partie de sa pointe .

- La cale sauvage, mal bétonnée, au sud de l’école de voile, permet à mon avis,   la dégradation de la haute dune 20 m à son sud.

-   Des protections roches, pieux, bouchots, sauvages ? ont été mis, avec quel regard,  pour préserver, jusqu’à quand ? des cabines de bord de mer : pointe nord de Gonneville par ex…..

- Les protections « air bags » sont elles efficaces ?

- Une construction ronde, (capture d’eau de mer ?, non balisée, un peu au sud de la cale de Gonneville, me paraît être un danger potentiel, non signalé….une autre au nord de la cale de Gouville…

-  Les cales n’ont elles pas un impact ?  nord ou sud sur le trait de côte.

-  N’eut il pas mieux valu les construire sur pilotis ?  Pour ne pas contrarier l’effet des courants .

- des campings sont en danger,

- une zone conchylicole, voire plusieurs, sont sous la menace d’une marée centennale

-     des « cabanons » » de la pointe nord de Gonneville menacent de partir à la mer.   Ne vaut il pas mieux les enlever et  traiter  les pollutions éventuelles, les fosses à déjection ? Avant de déplorer encore des pollutions.

-    Des déchets moules et huitres sont déversés sur l’estran, déposés à l’ancienne sablière de Blainville.

-      D’importantes constructions  sortent de terre, dans des zones de la côte ouest, apparemment submersibles, d’après la carte des possibles submersions marines.

L’existant est bien sûr à protéger. Mais ne faut il pas mieux tenir comte du recul de trait côte ? pour les projets futurs, voire reculer des campings,  des zones d’entreprises…..voir du bâti privé…

Plutôt que d’agir toujours sous influences, dans l’urgence ?

Peut-on  financer, sur des fonds publics, des études expertes programme Liteau 2 Liteau3 ? et ne pas toujours en tenir compte.

 

Alors pour terminer mon propos :

 

Plus que des projets locaux, et même si chaque lieu géographique à sa spécificité et il faut en tenir compte. Il me paraît plus adapté d’avoir un projet  global. De ne pas aller contre mais de s’adapter à l’humeur de la mer, à ses violences. De toute façon elle est et sera toujours la plus forte. Et protéger les zones urbanisées.

Je m’aperçois,  à  marcher très régulièrement  le long de notre rivage qu’une intervention à un endroit a une incidence, un impact à quelques centaines de mètres de là.

Aux élus, aux responsables techniques, aux divers partenaires qui planchent sur le sujet je me permets de souffler: « Travaillez avec la mémoire de la côte des havres ».   « Faîtes les meilleures prospectives pour bien envisager « Notre littoral pour demain ». Et que vos initiatives ne soient pas devancées par la hausse du niveau de la mer ».

Un marée centennale (forte marée, dépression, vents de tempête, conjugué à un fort niveau des eaux des bassins versants pourrait causer des dégâts, humains, financiers et écologiques inédits.

 

A mon avis :

L’avenir de notre littoral passe par :

- Une mémoire du passé ;

-        Du lien social, du lien économique,  une bonne entente entre les utilisateurs : conchyliculteurs, pêcheurs professionnels, pêcheurs plaisanciers, les maraîchers, les cultivateurs, les activités de la voile, du char à voile, l’activité  équitation, les riverains, les touristes les vacanciers…

- La protection et en même temps le laisser faire la mer, sur les zones les moins à risque.

- Une bonne et rigoureuse gestion des déchets, avec des récupérateurs bien visibles et accessibles sur zone, des rejets aussi. Une marée catastrophe multiplierait les pollutions.

-     Ne plus bâtir dans des zones à risques, dès maintenant.

-    Savoir décider de reculer des infrastructures en danger potentiel

-         Faire de l’info, et encore de l’info, de la pédagogie, provoquer, agir sur la « Transmission » et pourquoi pas envisager une vitrine une « Maison de la Mer ». Une vitrine ou les professionnels de la mer,  les pêcheurs de loisir, les historiens de la mer, les…..mettraient en scène la mer, l’estran, et les bassins versants . Avec une devise : « écoutons la mer»

Denis GALBADON

 

station service Super U d'Agon Coutainville

Réaction d'Arlette Laplace-Dolonde suite à la décision du Tribunal Administratif de Nantes qui déboute les plaignants contre la construction de la station service U.

 

 

 

Personne ne sera surpris de me voir déplorer ce jugement du TA de Nantes puisque je me suis opposée au projet de construction de la station dès le début en prévenant les gérants de Marché U que j'effectuai un recours gracieux auprès du maire. Mais je pense aujourd'hui aux riverains de la station qui subissent les nuisances  de cette station service : bruits divers, odeur et éclairages intempestifs, chaque jour, chaque nuit 24h/24 et 7J/7. Or, ni les gérants du magasin U ni les employés ne peuvent témoigner de ces problèmes puisqu'ils n'habitent pas le quartier.

 

 

 

Cette question de la proximité des habitations et du camping municipal a été ignorée au tribunal administratif. Les arguments se sont focalisés sur l'aspect juridique de la question par rapport au plan d'occupation des sols à l'époque de la demande. Ni les plaignants, ni moi-même n'avons mis en cause la légalité de la procédure de demande qui, par la dimension du projet, n'a pas eu besoin de l'avis de l'autorité environnementale. Ce qui a été dénoncé – outre les nuisances prévisibles pour le quartier - c'est l'implantation de la station en zone inondable et submersible que la dite autorité environnementale n'aurait pas laissé passer.

 

 

 

A ce sujet, c'est à la fois la scientifique et la citoyenne qui est choquée par les attendus du jugement. Selon le TA la dangerosité de cette situation reste à prouver. Pourtant le stockage d'hydrocarbures en cuve enterrée est en principe interdit en zone submersible. Et ce qui me révolte le plus c'est l'attendu du jugement qui, malgré l'avis du rapporteur public, donne raison au contournement par le préfet et le maire des règles qu'ils ont émises pour l'un, et sont censés faire respecter tous les deux.

 

 

 

Nous assistons ainsi à l'épilogue d'un montage qui s'est déroulé entre la municipalité et les propriétaires de Marché U, d'abord avec le maire précédent, puis avec l'équipe actuelle. Il faut rappeler qu'à aucun moment la commission d'urbanisme n'a eu à se prononcer sur ce projet. Les élus de la commission ont, contre ma proposition, choisi de ne pas étudier les permis de construire. Monsieur l'adjoint à l'urbanisme peut décider seul. C'est ce qui s'est passé en 2014, sans même en avertir les habitants du quartier, dont le voisin le plus proche.

 

 

 

Nous prenons acte de la décision affligeante du TA de Nantes.  Avec la montée des eaux la mer reprendra son droit sur le Martinet ; c'est une question de temps.

 

La Loi de la nature n'a que faire de celles des hommes.

 

Les tribulations de la vie associative

L’association VEAC a à de nombreuses reprises informer via la lettre citoyenne,  notre site VEAC50230, et communiquer dans la presse sur les dysfonctionnements des règles de gestion de la vie associative à Agon Coutainville

 

L’OTAC est emblématique de notre combat. Le fiasco du festival Ondes Sonores en étant le révélateur.

 

Nous y retrouvons les conséquences d’une gestion « politique » de la vie associative.  Un conseil d’administration composé de membres cooptés entre eux et une présence des membres du conseil municipal omniprésents dans le bureau.  Ils ont fait de cette association un outil communication municipal. En pleine compagne électoral municipal, le festival est devenu un enjeu de promotion des candidats. Les décisions ont été prises par le conseil municipal pour cautionner les emprunts tant par l’ancienne municipalité que par la nouvelle.

 

Malheureusement pour eux et surtout pour les Agon-Coutainvillais, ce projet mégalo a été un fiasco financier (montant estimé du déficit 380000 euros avec un passif à régler pour les contribuables de 180000 euros) Mais avec la mise en place de l’intercommunalité des officies de tourisme de la CMB, L’heure des comptes a sonné.  Personnellement, je regrette mais comprends la décision de VEAC de se contenter de dénoncer ces faits sans en référer à la Cour régional des comptes. La dissolution de l’OTAC est donc annoncée. Il s’en suivra de l’épuration du passif par les contribuables.  On peut penser que cette perspective retarde inéluctablement l’assemblée générale extraordinaire qui votera la fin de l‘OTAC.

 

La mise en place de la nouvelle intercommunalité a suscité d’autres séismes dans la vie associative de notre commune. Dans le domaine de la petite enfance les associations des Petits Mousses et les Coccinelles enchaînent les conseils d’administration houleux.

 

Dans ces deux associations, VEAC dénonce une omniprésence des élus aux postes de représentants légaux. A ce moment crucial de la vie de l’association, ces élus omnipotents ont cru pouvoir décider unilatéralement de la dissolution.

 

On peut remercier l’action d’Hubert pour s’être opposé à cette forfaiture.  La mobilisation du personnel et des parents a réussi à faire entendre lors d’une assemblée générale extraordinaire leur volonté de poursuivre une gestion associative. Le dégagisme a donc encore frappé et le projet des élus de délégation à la CMB a été mis en minorité. Devant cette décision démocratique ils ont décidé de démissionner de leur poste. Reste qu’aujourd’hui il bloque la mise en place du nouveau conseil d’administration en refusant de convoquer le CA. Roger Fournier, Président démissionnaire vient d’envoyer un courrier aux parents leur indiquant qu’une décision inique du conseil municipal repousse le déroulement du prochain CA. La mobilisation continue donc pour faire valoir les décIisions de l’assemblée générale extraordinaire.

 

Ces soubresauts de la vie associative locale doivent nous encourager à soutenir ces lieux de pratique démocratique trop souvent biaisés par la place prépondérante prise par les élus. Aujourd’hui la Cour des comptes préconise que les élus « membres de droit » disparaissent des conseils d’administration. Bien sûr il faudra plus de temps à Agon-Coutainville pour appliquer ses recommandations mais espérons tout au moins que ces élus disparaissent en tant que représentant légal de l’association.

le 23 juin 2017

Philippe PAISANT

 

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

La TVA est un impôt indirect perçe selon différents taux :

Taux normal 20 % Biens et services, habillement, certains aliments (laitages, confiseries).

Taux intermédiaire 10 % Restauration par exemple.

Taux réduit 5,5 % Produits alimentaires

Taux super-réduit 2,2 % Médicaments remboursables par SECU par exemple.

 

Les comptables des grandes distributions connaissent « la TVA de sortie » du magasin . Ce taux est de l'ordre de 13 % à 14 % pour la plupart de ces grandes surfaces.

 

Faisons un rapide calcul pour une personne propriétaire de sa maison, qui ne possède pas de véhicule et perçoit une retraite de 800 €. Elle fait ses amplettes majoritairement en magasin de grande distribution et paie une TVA mensuelle de 800 x 13,5 % soit environ 110 €. Cette personne, sans le savoir et de façon indolore , paie un impôt annuel de l'ordre de 1 300 €. C'est énorme !

 

Si une autre personne est dans la même situation et possède un véhicule, elle subit des frais d'entretien à 20 % et de carburant allant de 56 % à 62 %. Son impôt indolore est considérablement augmenté.

Et si demain cette TVA est majorée de 2 % , répercutée sur celles à taux réduits, les personnes à faibles revenus verront leur pouvoir d'achat se dégrader. Les pauvres devront payer !

 

 

Claude Guelle

Les arbres régulièrement mutilés

AGON-COUTAINVILLE station balnéaire, son pavillon bleu, son label station verte.
Notre commune détient le label station verte dont le premier principe est: « Une nature respectée et préservée »

Pourtant, dès l’entrée d’Agon-Coutainville nous voyons des arbres esquintés et dénaturés. La vue de ces arbres REGULIEREMENT MUTILES nous accompagne d’Agon à Coutainville en passant par le Passous.
La liste élue « Ensemble pour le renouveau »allait-elle changer ce que faisait l’équipe municipale précédente et mettre en valeur l’un des piliers de notre environnement? Sur ce point précis le renouveau, c’est que rien ne doit changer!..
L’arbre est une espèce vivante, un milieu de vie dont le rôle écologique est important. Il est aussi un élément de paysage à protéger. Le végétal participe au bien-être du VIVRE ENSEMBLE allant des hameaux environnants jusqu’au centre de la commune. Faisons en sorte qu’Agon-Coutainville soit accueillante et agréable à vivre.

Le 22 février 2016

Philippe Chatel

 

Président de VEAC

Une réforme territoriale imposée

Doit on aujourd’hui, oublier le '14 décembre 1789' quand l’assemblée constituante a créé les communes ?

La loi « Notre » telle qu’elle se met en place, dans un grand embrouillamini à mon sens, sans qu’on sache bien, d’une manière franche et claire, où cela nous mène, sans que soient consultés les habitants du pays, d’une manière précise, ne me paraît pas se construire sur une base, un socle commun solide. Elle va provoquer du chaos plus que de la cohésion, par les temps qui courent !

 

Rupture entre citoyens et technocrates ?

Nos « élites » ? politiques ne font-ils pas fi de 220 ans d’histoire de France, en quelques clics d’énarques et de technocrates qui ont des calculettes pour palier à leurs méconnaissances ? ? d’une histoire de la France. Je ne comprends pas grand chose à ce re-découpage.. Les pays, les communautés de communes, les grandes communautés de communes, les territoires, les fusions de communes.

OK pour des grandes régions, encore faudrait-il qu’elles aient une véritable autonomie financière.

Mais pourquoi ne pas avoir eu le courage de dire que les départements , les communes, disparaîtraient, disparaîtront ! et que de 36000 communes on passerait à ? ? ? ? et avec franchise l'annoncer, l'expliquer aux citoyens le bien fondé de l’affaire.

Mais : en leur permettant de s’exprimer et de valider ou pas ce vaste projet.

Je reste sur une mauvaise idée de petits arrangements entre nos édiles à tous les niveaux de l’état? 

 

Quand on rencontre quelqu’un : la question :« d’où vous êtes ? » est souvent une des premières questions. Je suis né où ? je suis de Cher bourg, de Coutances, de Saussey, d’ Agon-Coutainville…….on s’identifie par la commune ou l’on est né ou l’on a grandi…..où l’on a  commencé à se « construire », où notre histoire a commencé.

Des églises ont fermé des écoles ont fermé, des mairies vont fermer ?…. les village, les petites villes les milieux ruraux auront des centres de décision à combien de kilomètres des lieux de vie…en même temps qu’ils vont s’effacer, disparaître par la force des choses….Il restera les monuments aux morts !

Comme le disent des conseillers départementaux (Manche Libre du 19 novembre 2015) « la préfète n’a pas consulté les élus ! ! !» Mais les élus ont-ils consulté ou vont ils consulter les citoyens, comme le disait si justement Erik Pontais lors d’une réunion VEAC ?

Cela nous regarde aussi ? Ce projet n’était pas d’actualité dans le programme de nos deux derniers présidents, si je ne me trompe ? ni dans les programmes des candidats aux élections municipales.

Bien sûr, les élus sont légitimes. Cela ne les empêche pas de revenir débattre avec les citoyens de leur commune, c’est cela le courage de faire vivre la démocratie, avant de faire un choix qui nous engage tous, vers un nouveau mode d’administration et une restructuration fondamentale de notre pays.

 

La proximité ? la citoyenneté ?

Fi de la proximité ? fi de la citoyenneté ? fi de la participation du peuple à la vie de la Cité, en direct ?

Par les temps qui court : avatars d’une mondialisation forcenée, d’un libéralisme sans freins, risques écologiques, rupture des liens sociaux et économiques, distance de plus en plus évidente entre élus et électeurs….mais en même temps, c’est dans l’air du temps, grâce à des projets citoyens : recherche et promotion des circuits courts, recherche du vive ensemble, besoin de services publiques à portée des personnes…

Alors qu’engage cette volonté de nous éloigner des centres de décision, avec des regroupements qui ne font pas forcément sens, de regrouper  les services loin des habitants….d’éloigner les élus de leur base élective, .alors qu’il n’y a pas de transports….qu’il y a une demande de rapprocher les élus des électeurs et une forte demande de lien social, pour, ENFIN ? ? ? ?, rompre avec l’individualisme, le chacun pour soi, le rejet de celui qui est différent, de l’étranger. Et si c’était simplement de confisquer le POUVOIR et la DEMOCRATIE ? ? ?

 

Denis Galbadon 31 décembre 2015

L'élargissement de la communauté de communes de St Malo de la lande

Pourquoi je suis pour le rapprochement de la com com de St Malô de la Lande avec la com com du Bocage Coutançais :


Lundi dernier 31 août a eu lieu en Mairie d'Agon-Coutainville une réunion de travail « toutes commissions » qui a réuni le maire, 19 conseillers municipaux et la secrétaire de mairie. A cette réunion Monsieur Damien Christiany a présenté une réflexion relative à l'évolution des périmètres d'intercommunalité sur notre territoire. Je vous envoie ce document qui est principalement une réflexion de juriste sur la fiscalité.

Rappel avant de commencer :

La loi Notre (Nouvelle Organisation Teritoriale de la République) a été votée le 7 août dernier. C'est une procèdure très encadrée dont le calendrier de mise en place est défini (p3 doc Christiany).

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

SDCI : Shéma Départemental de Coopération intercommunale

Je dirai en préambule qu'il me paraîssait depuis longtemps qu'un rapprochement avec la com com de Montmartin était incontournable et intéressant par rapport à la ressemblance de nos territoires moitié ruraux, moitié littoraux (Montmartin : 12 communes, 7 bocage, 5 littorales ; SML : 13 communes, 8 bocage, 5 littorales). Mais cette ressemblance s'arrête là.

La fusion de nos deux com com aurait de fait trois désavantages majeurs :

  • Celui d'accumuler les problèmes liès à la gestion du littoral, en sachant que les problèmes sur le littoral du sud Sienne sont plus compliqués que ceux de notre littoral ;

  • Celui d'avoir, une fois les deux com com réunis, une population de 19 082 habitants, soit une taille critique (par rapport à celle demandée par le législateur qui a longtemps hésiter entre 15 000 et 20 000) et inférieure par rapport à ce qui existe sur la Manche à ce jour. Les petites com com seront désavantagées fiscalement.

  • Celui d'avoir des taux d'imposition différents entre les 2 com com (+ fort à Mont.) même si on est en même régime fiscal ( Fiscalité additionnelle) (page 4 du doc Christiany).


Mes arguments pour aller vers le rapprochement avec la CBC sont les suivants :

  • La taille de la nouvelle EPCI sera intéressante avec 48 147 habitants (St Lô : 67 000, Avranches : 45 000, Granville 43 295), c'est important dans le cadre de notre grande région Normande,

  • Géographiquement les limites et configuration de ce territoire du coutançais sont cohérents, avec autour d'un petit centre urbain historique, un bocage caractéristique et un littoral unique,

  • la mise en mouvement d'une EPCI est l'occasion de réduire les différences entre ces 3 territoires, de ville, de bocage et de littoral, et de mettre en avant les potentialités de ce territoire,

  • Il s'agit non de pas de fusion, mais d'intégration cad qu'il s'agit de négocier l'entrée des deux comm com du littoral au sein d'une nouvelle EPCI,

  • C'est l'occasion d'inventer une nouvelle organisation territoriale pour faire des économies d'échelle et avoir des services performants qu'une petite com com ne pouvait se permettre,

  • les communes peuvent rester actrices sur leurs compétences, il s'agit de trouver des mécanismes associant à la fois qualité des services rendus à la population et proximité,

  • La représentativité d'A-C à la CBC serait plus importante qu'à la com com. La commune aurait 5 représentants.

  • C'est peut-être l'occasion de mettre plus de Développement durable au sein même de la nouvelle structure.

  • Du point de vue fiscal on passerait en FPU ce qui semble plus intéressant.


Mais il ne faut pas que les solutions soient imposées. Pour l'instant il semble que le Président de la CBC utilise la nouvelle EPCI au profit quasi exclusif de la ville de Coutances. L'arrivée des deux com com littorales changera la donne. Le travail sur les compétences devra être sérieux.

Dans la complexité de ce rapprochement il me parait délicat de demander une consultation des habitants. Par contre il faut demander et exiger l'organisation de réunions publiques régulières pour présenter les enjeux et suivre les négociations.

Arlette, Agon, le 6 septembre 2015

Plaidoyer pour des plages propres

Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs les conseillers municipaux,


En tant que citoyens avertis, nous estimons qu'une station « dite balnéaire » doit au minimum présenter une plage correctement entretenue. C'est un lieu de bien-être, de détente, de jeu et de rencontres.


Cela fait des années, malgré les réclamations diverses, que les algues sont ramassées pour les déposer au pied des épis. Voilà un travail répétitif bien inutile et une perte de temps. Ces algues apportent des nuisances au niveau de l'odeur et la stagnation à la chaleur et à l'humidité provoque une détérioration et une prolifération d'organismes qui pourrissent et cette autre nuisance n'est pas à négliger.


Ces algues peuvent être déposées en pied de dune au Nord et au Sud de la station. Elles enrichiraient le talus pour développer la végétation. Pour terminer ce pied de dune peut être fixé par ganivelle.


D'autre part, La Pointe d'Agon au niveau du débarcadère est dénaturée par de nombreux blocs de béton, cailloux et autres... Comme la plage, ce site est l'une des cartes postales de notre Commune. Un nettoyage par les services techniques serait approprié.


VIVRE ENSEMBLE est une réalité et elle commence en respectant l'environnement et en donnant aux habitants un cadre agréable.


Dans l'espoir d'une écoute favorable, recevez, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, nos meilleures salutations.


 Président de VEAC  Philippe CHATEL

Réponse de Monsieur DUTERTRE, Maire d'Agon Coutainville
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Réponse de Philippe Chatel au Maire d'Agon Coutainville
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Une piscine à Agon-Coutainville ?

Il existe 17 piscines dans la Manche, pour un total de 25 bassins. Il s'y ajoutera bientôt le centre aquatique du Pays granvillais avec 2 bassins à vocation sportives, un bassin d'aquagym et un bassin détente loisir avec les équipements qui s'y rapportent. Ces piscines se sont créées à l'origine dans les lieux à forte densité de population. De plus petites structures existent aussi dans des communautés plus modestes.


CHERBOURG Chantereyne grand bassin 1 bassin d'apprentissage

La Butte 1 grand bassin 1 pataugeoire

EQUEURDREVILLE Centre aquatique 1 bassin découvert

TOURLAVILLE Collignon 1 bassin sportif 1 bassin ludique

SAINT-LO Communautaire Centre nautique 2 bassin 

VALOGNES 42 000 hab ( Nouvelle structure)

AVRANCHES 19 500 hab Aqua Baie 2 bassins

COUTANCES 29 036 hab Communautaire 2 bassins

CARENTAN 12 630 hab Aqua Dick 2 bassins

VI LLEDIEU 16 041 hab Arc-en-Ciel 2 bassins

LES PIEUX 14 095 hab Communautaire 1 bassin

TORIGNI SUR VIRE 12 900hab Communautaire 1 bassin

ST HILAIRE DU H 12763 hab Communautaire 1 bassin

BEAUMONT-HAGUE 11 932 hab Communautaire 1 bassin

ST SAUVEUR LE VICOMTE 6 900 hab Communautaire 1 bassin

GRAIGNES 6 000 hab Communautaire 1 bassin

MORTAIN 5 900 hab Communautaire 1 bassin

 

en construction

GRANVILLE Communautaire 2 bassins Hamamn, sauna......


La population de la commune d'Agon-Coutainville est 2 965 hab,

La population de la Communauté de Saint-malo de la Lande est de 10 700 hab.

On voit d'emblée qu'une telle réalisation ne peut se faire au niveau communal. C'est largement admis, semble-t-il.

L'investissement pourrait ( être communautaire , comme c'est le cas ailleurs!

De toutes façons, il y aurait lieu probablement d'étudier le fonctionnement des actuelles piscines de Saint-Sauveur le Vicomte, de Graignes ou de Mortain et donc connaître les charges de réalisation et de fonctionnement (voire de Brécey, petit bassin à ciel ouvert ne fonctionnant que l'été).

Outre le problème de faisabilité, de rentabilité d'un tel projet, il y aurait lieu aussi de décider de son lieu d'implantation ! Autre problème

 

Claude GUELLE

 


Des raisons de s’opposer  au projet d’accord de Grand Marché Transatlantique  (GMT) négocié par l’Union Européenne et les Etats Unis d’Amérique.

 

Le GMT est un accord de libre échange, négocié en secret par les membres de la commission Européenne non élus, et les Américains. Il vise les domaines de la chimie, de l’industrie pharmaceutique,  la défense, l’automobile, l’agriculture.

 

Les parlementaires européens et français ne reçoivent pas les textes du traité, et n’ont pas la possibilité de participer aux négociations alors que les lobbyistes ont cette possibilité.

Le GMT est anti-démocratique.Il est initié par et pour les multinationales afin de démanteler les barrières réglementaires, tarifaires, sociales, et environnementales qui protègent les salariés et consommateurs européens.

Le GMT ou TAFTA ( Accord de libre échange transatlantique) Ou TTIP  (  Partenariat pour le commerce et  l’investissement.) provoquera, s’il est ratifié, un abaissement général de nos protections. On s’achemine vers une privatisation rampante de notre société et donc une destruction progressive des services publics. ( Hôpitaux, Sécurité sociale, écoles, universités…) Les entreprises privées pourront attaquer les législations et règlementations si elles considèrent qu’elles représentent des obstacles à la concurrence, à l’accès aux marchés publics à l’investissement, et donc à leurs profits. (Pas de publication obligatoire des décisions). Ces entreprises pourraient faire appel à des arbitres internationaux privés. Le conflit d’intérêt serait autorisé. Il y a maintenant une jurisprudence pour les accords déjà passés. Les obligations de l’accord du GMT engageraient les Etats, régions, départements, et communes y compris pour  les marchés publiques.La véritable loi serait celle de la soumission aux marchés financiers.Ce serait la fin de la lutte contre la fraude fiscale.

- L’Union Européenne ne pourrait plus s’opposer aux gaz de schiste, aux OGM, et les agriculteurs n’auraient plus le droit d’utiliser leur propre semence et seraient obligés de les acheter aux grands groupes mondiaux.

- L’UE ne pourrait plus s’opposer à l’importation de poulets chlorés en provenance des Etats Unis ni à celle du bœuf aux hormones.

- L’UE, a voté la loi  » Reach » en 2006,  interdisant un grand nombre de produits chimiques considérés comme dangereux  ou cancérigènes pour la santé humaine.  C’est désormais aux industriels d’apporter la preuve de l’innocuité des produits qu’ils commercialisent.  Si le GMT est ratifié, cette loi pourrait être remise en cause.

- Les risques de vaches folles et de commercialisation de lait contaminé seraient accrus.( Les agrobusiness considèrent comme un obstacle aux profits, les contrôles de la qualité du lait.)

 

Business Europe qui représente les compagnies pétrolières, milite pour interdire les crédits d’impôts  sur les carburants de substitution moins polluants.

Les labos pharmaceutiques européens souhaitent que l’Agence Américaine des produits alimentaires et médicamenteux renonce à ses évaluations indépendantes. L’association américaine des industries du médicament s’oppose à la baisse du coût des soins pour les programmes publics de santé.

Atteinte à la vie privée : Diverses entreprises américaines ont réclamé que le GMT facilite l’accès aux informations personnelles (localisation des mobiles, données personnelles et informatiques en vue de créer des profils de consommateurs ciblés)

- Disparition des règles de préférence nationales.

Les producteurs de semence comme Monsanto font pression pour le non-étiquetage des produits à base d’organismes génétiquement modifiés  (OGM). Mise sur le marché de jouets dangereux (inflammables) Non respect des droits fondamentaux du travail.

Dans l’UE, les principes de précaution seraient balayés avec la mise en place du principe de la reconnaissance mutuelle des normes ( toujours les plus basses).

Restriction de la liberté de circulation des personnes qui ne seraient considérées que sous l’angle de l’intérêt économique.

Les subventions sont discriminatoires et elles devraient sauter.

 

Il existe actuellement deux grands types d’accords qui permettent aux entreprises d’attaquer les Etats :

L’ALENA (Accord de libre échange Nord Américain) regroupe le Canada, les Etats –Unis et le Mexique.) Plus de 3000 accords bilatéraux sur l’investissement ont été passés et 1000 sur le commerce.

Chaque fois que la banque mondiale prête à un Etat, elle réclame que celui-ci accepte que les investissements privés soient protégés par un accord bilatéral reconnaissant la compétence du CIRDI (Centre international de règlement des différents sur l’investissement créé par la banque mondiale)

Pour nous donner une petite idée de ce qui pourrait se passer pour l’UE si le traité GMT était ratifié , voici quelques exemples, bien réels, découlant de ces accords bilatéraux.

«  Chevron »  réclame 1,8 Milliard d’€ à l’Equateur pour échapper à ses obligations de décontamination de l’eau et des terres autour de ses sites pétroliers.

- L’Argentine fait l’objet de 40 poursuites.

- L’Australie est attaquée par Philip Morris pour leur législation anti-tabac.

- Les Etats Unis et le Canada ont porté plainte contre l’UE qui avait interdit le bœuf aux hormones pour motif sanitaire ; ils ont gagné et obtenu 117 millions de dollars/an.

- La suède (Vattenfall) demande 3,7 milliards d’€ à l’Allemagne pour être sortie du nucléaire.

- La Slovaquie condamnée à 22 millions d’€ pour avoir renationalisé ses services de santé.

- Véolia (France) a attaqué l’Egypte pour avoir augmenté le salaire minimum.

- Le Canada est poursuivi par une société américaine «  Lone pine «   à propos d’un moratoire sur l’extraction des gaz de schiste et réclame 250 millions de dollars.

- Le Mexique se fait attaquer car il refuse de rouvrir une décharge qui polluerait les terres arables ; et aussi parce qu’il a mis une taxe sur le soda pour limiter l’obésité.

Si le GMT était en vigueur, des entreprises américaines de biberons pourraient poursuivre la France pour son interdiction du bisphénol A !

- A noter, que le CEPR qui propose le rapport sur le GMT, est dirigé entre-autre,  par Guillermo de la Dehessa qui est un conseiller de la banque Goldman Sachs.  Cette banque  a reçu le prix de la honte par Greenpeace car elle vise à alimenter les profits des plus riches en appauvrissant de larges couches de la population.

 

- Si ce traité était signé, le rapport de force serait de 55 Etats pour les EU et de 27 pour l’UE. Autant dire que l’UE ne ferait pas le poids.

 Un des arguments avancés par le CERP pour justifier ce GMT est qu’il apporterait environ 500€ à chaque famille membre de l’UE, par an, à l’horizon ...2029 ;  et qu’il créerait des emplois !( Ce sont des hypothèses que rien ne permet de certifier.)

- Pour une famille de 3 personnes cela représenterait 13,88€ par personne et par mois ! Soit 0,46€ par jour !  Est-ce que ça permettrait d’endiguer la pauvreté  et doper le marché ?  On peut légitimement en douter.

- Un autre argument serait que les Américains auraient peur que la chine domine le commerce mondial et arrive à constituer une armée plus puissante que la leur !

- Cet accord, entre les EU et l’UE, permettrait de constituer un bloc commercial de 832 Millions d’habitants où les échanges commerciaux représenteraient 40% des échanges mondiaux.  Bien : mais la Chine compte déjà 1,4 Milliards d’habitants ! et l’Inde 1,2 Milliards ! Et leur perspective d’évolution en terme de marché est inéluctable.

  • Si c’est le véritable argument caché, alors,  les dérèglementations généralisées promises n’entraîneraient –elles pas des conséquences pires  que les bienfaits supposés ? N’assisterait-on pas à la fin du modèle Européen ?


Ne serait-il pas pertinent que chaque conseiller municipal de la commune de Agon-Coutainville puisse s’emparer de ce sujet et exprimer un avis citoyen au terme duquel la commune se prononcerait démocratiquement pour ou contre le GMT ?

 

En pratique, chaque pays a la possibilité de mettre son véto. Chaque parlement aura à ratifier l’accord

Plusieurs communes ou régions ont demandé l’arrêt des négociations.

C’est le cas de Cherbourg-Octeville, de la région Nord pas de Callais ,de la région Basse Normandie et aussi de Gevray-Chambertin, l’Argentière la Bessée, Saint-Pierre des corps et d’autres…

 

Sources de cet article :une conférence du 02 06 2014 à Saint- Lo (Par Monsieur Frédéric Viale, conseiller scientifique d’Attac.)

Le monde diplomatique de juin 2014 - Europe écologie  du 1 avril 2014 - Internet

Selon un sondage TNS SOFRES 55% de concitoyens jugent « prioritaire » que les pouvoirs publics tiennent davantage compte de leur avis avant de prendre des décisions.

                                                                                          Jean LEGRAVEREND

Les conseils participatifs

Notre association « Vivre Ensemble à Agon-Coutainville » promeut l'application de la démocratie participative pour la prise de décisions dans la vie municipale. Dans ce but, La commune de kingershein en Alsace http://www.ville-kingersheim.fr/ a mis en place des conseils participatifs dans leur Maison de la citoyenneté. En voici le fonctionnement :

 

Les conseils participatifs sont la pierre angulaire des Etats Genéraux Permanents de la Démocratie (EGPD), Il s'agit d'un état d'esprit qui imprègne la vie démocratique kingersheimoise

 C'est s'engager pour faire l’expérience partagée du bien commun et de l’intérêt général, participer à la construction d’une ville fraternelle, faire vœu de construire une démocratie exigeante.

Objectifs générauxaux :

  • Améliorer les pratiques démocratiques en privilégiant "le cheminer ensemble" vers une démocratie de plain-pied

  • Refonder un esprit de solidarité et de responsabilité

  • Renforcer le mieux vivre ensemble

  • Prendre en compte l’expertise d’usage des habitants

    Objectifs concrets

    Informer – Écouter – Dialoguer – Participer - S’impliquer

leur mise en place

Les conseils participatifs sont créés à chaque fois qu’un projet est mis en agenda à l’initiative de la Ville ou des habitants.

leur composition

Les conseils participatifs réunissent autour des élus et de leurs collaborateurs tous ceux qui ont quelque chose à dire et à partager dans le processus démocratique de la prise de décision. L’idée majeure est de réunir des acteurs qui traditionnellement ne se rencontrent jamais pour leur permettre de cheminer ensemble, de plain-pied et dans la durée.

Ainsi, les conseils participatifs regroupent habitants volontaires ou tirés au sort, représentants du monde associatif, social, économique, experts, élus et collaborateurs.

Les membres du conseil participatif sont généralement regroupés en trois collèges : le collège des habitants, celui des représentants du monde associatif, social et économique, celui des élus et de leurs collaborateurs.

Leur rôle

Il est de prendre en charge la phase décisive de réflexion, de débat, de concertation et de coproduction qui prépare à la phase de décision, portée par le Conseil municipal. Pour cela, les membres des conseils participatifs s’engagent à respecter une charte de la participation démocratique qui précise les engagements de chacun et qui invite à une éthique de la discussion.

Le périmètre démocratique définit finalités, valeurs et objectifs. Il détermine ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas.

Leur philisophie

Les conseils participatifs visent à la fertilisation des points de vue et à la construction de compromis dynamiques.

Leur méthode

l'informationtion

- La mise en agenda d'un projet fait l'objet d'une campagne d’information de la population (Kingersheim Magazine, site Internet, SMS).

- Un forum-débat lance le parcours collaboratif à la Maison de la Citoyenneté.

- Le partage d'informations fait partie de la mission des conseils participatifs. Plusieurs forums d'information et d'échanges sont organisés tout au long de la démarche pour présenter à tous le fruit d'une démarche qui se veut interactive.

La formation

Tout débat constructif nécessite un même niveau d'appropriation du sujet de débat par l'ensemble des membres et de partager le même sens des mots. C'est pourquoi le parcours citoyen débute systématiquement par un cycle de formation.

l'accompagnementagnement

La Ville se fait accompagner, quand c'est possible, par un animateur-ingénieur du débat public qui se doit de montrer :

  • une très bonne expertise dans les thématiques concernées.

  • une très bonne capacité à entendre les habitants et à faire émerger la parole.

C’est dans cet esprit que de nombreux conseils participatifs se sont réunis lors de ces 15 dernières années. Ils ont traité de questions aussi diverses que le projet "Voie Médiane" (sédentarisation des Manouches), la rénovation de la salle des fêtes, la construction de la Maison de la Citoyenneté, la Maison de la Petite Enfance, le parc des Gravièresle Plan Local d'Urbanisme...

 

Voilà comment à partir de cette expérience, nous pouvons entamer une réflexion pour concevoir cette dynamique de démocratie participative. Les projets évoqués lors de la campagne municipale tel : la Maison des associations, l'aménagement du bourg d'Agon et la piscine...etc mériteraient d'être soumis à un large débat participatif s'inspirant de l'expérience décrite ci-dessus. La dynamique citoyenne agon-Coutainvillaise a tout à y gagner.

 Philippe PAISANT

Pêcher bien c’est mieux que pêcher plus ?

Le débat est engagé

Ces derniers temps, par des propos déformés, tout a été bon à des pêcheurs à pied de loisir, regroupés en associations, pour attirer les adhésions, essayer de peser, d’influencer, les décisions.

 

Il est inexact et pour être clair, mensonger de dire et d’écrire qu’APP2R, Association pour une Pêche à Pied Respectueuse de la Ressource veut faire interdire la pêche à la palourde sur la côte Ouest.

Je rappelle qu’APP2R dans son projet initiation propose, depuis sept ans, à des enfants et des adultes cette même pêche à la palourde. 

Il n’a jamais été question, je dis bien jamais, pour APP2R de faire un telle proposition. Voire, d’entraver « notre » liberté à tous, « côtiers » comme estivants, du droit inaliénable de pêcher.

Comme il est inexact de dire qu’il faudrait payer un droit de pêche sur l’estran.

Comme il est inexact de dire que nous mettons en cause la mise à l’eau des bateaux avec un tracteur

Comme il est inexact de dire que la réglementation actuelle est aberrante.

 

la palourde sur l'estran

La protection de la ressource une absurdité ?un idéal ? une priorité?

Les pêcheurs à pied, professionnels ou plaisanciers, ont observé, que de Gouville à la Pointe d’Agon le stock palourde japonaise (tapes philippinarum) a nettement diminué, ces dernières années. La palourde européenne, (tapes decassatus), a déjà pratiquement disparu.

 

La palourde vit, en majorité, dans la partie haute de l’estran. Elle peut être pêchée pratiquement tous les jours, en marée morte eau comme en marée de vive eau. Elle a vu son stock diminuer à cause des ratissages, des labourages, incessants, systématiques.

 

Pourquoi critiquer si vivement les adhérents et les membres du bureau d’APP2R? Ces derniers souhaitent simplement être « des sentinelles de l’estran », faire remonter leurs observations, leurs remarques, leurs propositions, sur ce formidable écosystème, composé de multiples habitats si riches en fruits de la mer mais si fragiles.

 

Le Comité Régional des Pêches de Basse Normandie et les professionnels ont créé des cantonnements pour le Homard cela porte ses fruits Ils ont appliqué une période de non pêche du « bulot » , cela porte ses fruits. En Baie du Mont Saint Michel une zone de jachère existe pour les coques et palourdes, cela porte ses fruits.

 

Une zone de repos biologique

Pour la palourde APP2R propose, en accord avec les pêcheurs à pied professionnels du CRPBN, de créer une zone de réserve, pour, pendant 3 ans, voir comment la palourde évolue dans ces conditions. C’est tout.

 

Pourquoi des associations, qui étaient présentes au Comité de Suivi de la Pêche à Pied de loisir, organisé en juin dernier, par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, ont ignoré la présentation du contenu de notre projet, à l’ordre du jour.

 

Est il éthique de surfer sur de fausse informations ? Pêcher ce n’est pas que penser à remplir son panier, c’est aussi penser à ceux qui pêcheront après nous, et encore après nous.

On ne peut pas pêcher en 2014, maintenant que des milliers de pratiquants se partagent le même espace, comme nos ancêtres pêchaient au siècle dernier. Il faut parfois savoir faire le deuil de certaines « us et coutumes », et traditions.

 

la TERRE a mal à sa MER. Elle souffre. Les donneurs d’alertes : GIEC, chercheurs divers, confirment une évolution négative des milieux naturels au niveau planétaire. Il faut les entendre, les écouter.

 

Le débat d’idée d’accord

Non la réglementation n’est pas devenue aberrante, non la libre circulation des personnes sur l’estran n’est pas entravée, non toutes les activités de pêche en mer ne sont pas empêchées…..non les contrôles ne sont pas abusifs…

 

Les arpenteurs de grèves le savent bien .

Alors il faut raison garder, et surtout mettre les désaccords en débat, dans la plus grande sérénité.

 

 

Denis Galbadon , président d’honneur de l’association APP2R 

Le centre équestre d'Agon-Coutainville, berceau du Horse-ball normand

 

Depuis plusieurs années de nombreux articles paraissent dans les journaux spécialisés ou non concernant : les exploits sportifs de Marie Quétier et des équipes de l'association : 'COUP D’ENVOI " dans la discipline du horse-ball.
Dans le dernier " Normandie Magazine", l'article sur Marie  Quétier indique que cette cavalière a découvert le horse-ball en 1982 dans un club local pionnier .
Bizarrement, Le nom du centre équestre d ‘Agon-Coutainville n'y figure pas et d'ailleurs quasiment jamais dans les divers articles ou interviews relatant la carrière sportive de Marie.
Et pourtant, c'est effectivement dans ce club qu'est née la véritable compétition hors- ball en Normandie.
Et c'est bien au centre équestre d'Agon-Coutainville que Marie Quétier, toute jeune cavalière, a débuté l'équitation et s'est passionnée pour cette discipline. Elle a joué dans de nombreuses catégories au club , notamment avec une équipe féminine dont Marianne RICHARD était la capitaine et avec laquelle elle obtint QUATRE titres de championne de France 1ère division. D'autre part, ce club fut 10 fois Champion de France durant la présence de Marie .
J'èspère que ce complément d'information sera utile pour la mémoire sportive d'Agon-Coutainville et encore : «BRAVO» pour tous les efforts déployés par cette Horse-balleuse pour promouvoir son sport favori.

 

Willy RICHARD, ex entraineur de Marie, et président de la commission Horse-ball du comité régional d'équitation pendant 7 années.

Les conséquences du traité de Lisbonne

Les élections européennes du 25 mai 2014 nous amènent à nous repositionner comme citoyen.  Dans un contexte où une grande partie de la population ne croit plus au vote,  je suis persuadé que, ne pas s’intéresser aux enjeux, c’est laisser faire et se condamner à subir. J’ai cherché à mieux comprendre, voilà ce que j’en retiens :

 

Le projet de constitution européenne a été désapprouvé par référendum, par une majorité de citoyens, y compris les français, en 2005. Il a été approuvé par les parlements des états membres et par le parlement européen en tant que Traité de Lisbonne en 2007. Ce fait constitue un déni flagrant de démocratie.

Malgré cela ce traité - que l'on peut considèrer comme illégitime - a scellé dans le marbre que les états ne pouvaient pas emprunter directement à la Banque Centrale  Européenne. Les états européens, pour rembourser leurs dettes, sont obligés d’emprunter à des banques privées à des taux allant jusqu’à 10%, alors que elles seules ont le droit d’emprunter à la Banque Centrale Européenne au taux de 1%. C’est parce que les puissances publiques paient leurs dettes à des créanciers privés (des banques), que les dépenses, socialement utiles,  sont évincées. Il n’est que de constater la baisse des moyens financiers et humains dans les hôpitaux publics et le déremboursement progressif de la Sécurité Sociale.

Et ce sont les plus pauvres, à travers la TVA, extrêmement injuste, qui apportent la plus forte contribution, proportionnellement à leur salaire, au remboursement de la dette. Les plus modestes continuent d’enrichir les plus riches.

Est-ce l’Europe que l’on souhaite ?

Pendant ce temps, les grosses banques mutualisent les pertes et privatisent les profits.

Le PDG national du Crédit Agricole s’est augmenté son salaire en 2014 de 34,8% pour passer à 2,4 Millions d’€ pendant que le PDG de Paribas reçoit 3,8 M d’€ par an. Les 85 personnes les plus riches au monde détiennent autant que les 3,5 Milliards les plus pauvres ! Ce qui caractérise L’Union Européenne telle qu’elle est construite, c’est l’injustice. 

Les entreprises du CAC 40 ne paient au fisc français que 8% des bénéfices réalisés en France. Google, Yahoo  en paient entre 0,8 % et 3%. Les multinationales travaillant en France n’en paient qu’entre 2,5% et 5%. Plus on est ultra riche, moins on paie d’impôts, avec la bénédiction de l’UE et des états membres. Il faut inlassablement dénoncer ces injustices.

Il faut modifier les traités et accords fiscaux pour aller dans le sens d’une harmonisation fiscale entre les états membres au lieu de la concurrence fiscale libre et non faussée en vigueur. Il faut prendre des mesures concrètes contre la fraude à grande échelle qui prive les états de recettes très importantes (modifier la loi, mettre les moyens humains pour que la finance ne fasse plus sa loi).

L’accord qui vient d’être signé le 6 mai 2014 entre dix ministres des finances de la zone Euro, à propos de la taxe Tobin (Taxe sur les transactions financières), est un accord à minima  qui ne concernera qu’une infime partie des transactions. Preuve qu’il n’y a pas de réelle volonté politique d’un changement en profondeur, contrairement à ce qui est affiché par les gouvernants.

 

            Jean  Legraverend 

 

 

 

   

Un espace naturiste à la Pointe d'Agon

Membre de la fédération française de naturisme, je souhaiterais attirer votre attention sur l'interdiction du naturisme à la Pointe d'Agon, qui à mon sens n'a aucune raison d'être.

Tout d'abord, il faut savoir que la France est la première destination mondiale pour la pratique du naturisme. Dans l'hexagone, près d'un million de personnes ont vécu une expérience naturiste en free ou bien dans des structures organisées. Le naturisme dans sa philosophie se formalise par le respect de l'autre, le respect de soi et naturellement par la protection de l'environnement. Il est d'ailleurs étonnant de voir généralement les plages naturistes plus propres que les plages "Maillot de bain"
.
Certains pourraient rétorquer qu'une plage naturiste existe déjà à Saint Germain sur Ay. Á ceux-ci je répondrais qu'il est inutile de perdre du temps et de consommer de l'énergie fossile alors qu'un lieu magique se situe à Agon-Coutainville.
D'autres argumenteront qu'un poste de secours devrait être mis en place. Si c'était le cas il faudrait installer des postes sur les 6 Kms de notre commune, partout où les gens se baignent. De plus les naturistes ne le demandent pas.
Il faut savoir que le naturisme se pratique depuis plus de 30 ans à la Pointe d'Agon sans autorisation, mais avec une très grande tolérance des autorités qui ne sont intervenues par le passé que très rarement et jamais en réprimant.
Cependant pendant l'été 2013, les naturistes ont reçu la visite des gendarmes 3 fois par semaine au minimum.
Les naturistes ont été régulièrement harcelés, encerclés et pour certains d'entre eux fichés et naturellement sommés de se rhabiller au plus vite.
Le bilan des forces de l'ordre après avoir déployé beaucoup d'énergie s'est soldé par la mise en garde à vue d'un exhibitionniste. Aucune précision supplémentaire...
Á part ce fait, y a t-il eu des agressions à la Pointe d'Agon ? Á ma connaissance, NON.
S'il y a des homosexuels qui se rencontrent dans les dunes, cela est dû à l'éloignement du lieu et non pas au naturisme ! Le lieu est également très romantique pour les hétérosexuels. Qui pourrait en vouloir à toutes ces personnes ?
Les naturistes peuvent comprendre que certaines personnes soient choquées par la nudité.
Mais dans un esprit de bienveillance et de tolérance, ne peut-on pas les prévenir ? Un affichage indiquant visiblement une zone naturiste tolérée dans le cadre d'un arrêté municipal serait une solution qui pourrait convenir à tous... Cette zone serait limitée exclusivement sur la plage et clairement inscrite sur les panneaux.
Les forces de l'ordre auraient toujours la possibilité de surveiller les dunes si elles craignent d'éventuels « débordements ». Des centaines de plages sont naturistes en France ou tolérées naturistes. Pourquoi pas une toute petite partie de la nôtre ?
La commune et les commerçants auraient également tout à y gagner en terme de fréquentation  avec DAVANTAGE de passages, de campeurs, de locataires, voire de propriétaires de maisons.
Dans notre commune, il est signalé que la route se partage entre véhicules à moteur et bicyclette.
Et si nous laissions 400m de plage devant le bois de sapins aux naturistes sur les 5 ou 6 Kms existants ?

 

Willy RICHARD

 

Une ville pour les garçons

 

Un article d’Yves RAIBAUD géographe chercheur au CNRS note que les villes sont faites en faveur des garçons.

Plusieurs études menées entre 2010 et 2013 , font apparaître une très grande inégalité dans l’attribution des moyens par les collectivités territoriales et par l’état selon qu’il s’agisse de loisirs dits féminins (gym, danse, etc.) ou masculins ( skate, foot etc.) Ces inégalités sont construites par et pour les hommes. L’objectif serait de canaliser la violence des garçons.

Les filles préfèrent rester chez elles, c’est du moins ce que disent les élus (hommes) et les responsables associatifs. Les femmes n’auraient qu’à s’emparer de la ville.

Deux fois plus de garçons profitent des gymnases, skates et autres équipement publics.

Quant à la pratique du vélo, elle est majoritairement masculine (60% d’hommes). De même la marche, le co-voiturage (qui évoquent souvent pour les femmes un risque de harcèlement) révèle la même prédominance masculine.

Les femmes ont moins d’emprises sur la ville et les innovations apportées ne compensent pas ces inégalités.

PROPOSITION DU CHERCHEUR:

Créer un observatoire des inégalités du genre.

Inviter les municipalités à réfléchir aux lieux d’accueil collectif pour adolescents, afin que les filles en retrouvent l’usage lorsqu’ils sont accaparés par des collectifs de jeunes garçons produisant du virilisme, du sexisme, et de l’homophobie.

Après cette constatation sociétale, nous devons amener la municipalité d'Agon Coutainville à réfléchir à cette problématique dans les choix de ses investissements pour notre jeunesse.

Jean Legraverend

https://lejournal.cnrs.fr/billets/une-ville-faite-pour-les-garcons

Galop sur la plage et dans les dunes...

Lors de la réunion publique, une question nous a été posée à propos des nuisances causées par les chevaux qui se promènent sur le domaine de la pointe d'Agon et sur la plage...

Willy RICHARD, ancien responsable du centre équestre nous apporte son point de vue :

Galopant et trottant depuis 38 ans dans ce bel endroit, je me suis souvent posé la question de savoir si je mettais en péril les herbus et le cordon dunaire. La plupart du temps les cavaliers profitent de nos plus grandes marées d'Europe pour descendre sur la plage à marée basse et profitent de cet immense aire d'évolution. Sur cet aspect, point de nuisance...
Sur les charrières transversales sableuses, je n'ai personnellement pas vu de mauvaise évolution depuis 1976. Le sable reste le sable...
Concernant la dune au-dessus de la plage, l'idée de baliser et de sacrifier un chemin réservé aux chevaux n'est pas la bonne solution d'autant que le cheval ne détruit pas la dune herbagère pour la raison suivante :

dans sa locomotion, lorsqu'il galope, il n'y a au maximum que 2 pieds qui touchent le sol et ceci lors d'un bref instant. L'impact est si faible qu'il ne peut pas détériorer l'herbu. Au pire, depuis 40 ans les chevaux ont occasionné ici et là quelques plaques sableuses à force de répétition.

 

L'esprit de vivre ensemble doit nous permettre de jeter un voile pudique sur ce fait.

Les innombrables terriers de lapins avec leurs trous provoquent un réel dégât sans comparaison avec ces plaques de sable parsemées.

Le danger des chevaux se situe plutôt lors de la descente sur la plage en dehors des cales ou des trouées dédiées.
En effet, emprunter le cordon dunaire sableux provoque l'affaissement de la dune. Le centre équestre et "les roses" d'Agon (association de horse ball) installés depuis fort longtemps sont conscients de ce phénomène et leurs accompagnateurs de promenades sont éduqués à descendre par les endroits appropriés.

 

Les cavaliers venant d'ailleurs ne sont pas toujours informés.
Avant de sanctionner, ne pourrait-on pas informer ces cavaliers de leur devoir par une signalétique bien placée ?


L'autre danger vient des cavaliers individuels qui se trouvent sur la plage en pleine saison à marée haute au milieu des baigneurs et qui remontent de la plage, soit par la cale du restaurant "la plancha", soit par la cale de Coutainville.


A mon avis la plage où se déroulent toutes les baignades surveillées et où se situent les constructions doit être interdite aux équidés de 8 h a 20 h pendant juillet et août. Le restant des plages et du temps doit être partagé pour vivre ensemble dans une bonne harmonie.


Nos enfants nous accuseront

Lors du 2ème colloque de l’Appel de Paris du 9/11/2006 à la maison de l’UNESCO, le Dr John Peterson MYERS Chercheur et le professeur Dominique BELPOMME (cancérologue) ont dit : « Environnement et santé durable, une expertise internationale : 164 recommandations et mesures ont été élaborées par 68 experts internationaux. Ces experts ont travaillé de façon indépendante en dehors de toute influence. Les activités humaines et la pollution chimique génèrent des maladies.

En Europe - les cancers augmentent chaque année de 1,1%. Chez les enfants 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. Chaque année, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.

En France - l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez L’homme et la femme. - Le déclin spermatique est de 50% en 50 ans. La France est le premier utilisateur Européen de pesticides et le 3ème mondial.

                             Quelques informations

Haricots verts en boîte : pesticide, nitrate, métaux lourds (plomb) phtalates

Saucisses : métaux lourds, (plomb) conservateurs ( E120-127-132) exhausteurs de goût, phosphates, nitrites.

Lentilles en boîte : métaux lourds (plomb) pesticides ,nitrates, phtalates.

Eau du robinet : nitrates, pesticides.

Pain : plomb, cadmium, pesticides.

Fromage fondu : pesticides chloré, plomb, mercure, cadmium, phosphate

Bananes : Plomb, pesticide

Un cancérologue a déclaré : «Les pesticides peuvent agir aussi indirectement, en créant une baisse des défenses immunitaires : association positive entre le risque de cancer et l’usage par la mère pendant sa grossesse, d’insecticides pour combattre les moustiques dans sa maison»

Philippe DESBROSSES, Docteur en environnement déclare :

«Le modèle alimentaire aujourd’hui, est dans une impasse globale. Il repose sur un gaspillage d’énergies fossiles non renouvelables, il ruine ses paysans. » (Une exploitation disparaît tous les ¼ h en France). 75% des variétés comestibles ont disparu en 100 ans. Chiffres de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation)

Professeur Charles SULTAN , Endocrinologue Pédiatre, CHU Montpellier :

Il parle de l’origine fœtale de certaines maladies. Il a été détecté plus de 300 polluants chimiques dans le sang du cordon ombilical de 30 nouveaux nés dont au moins les 2/3 sont considérés comme perturbateurs endocriniens. Ces produits, présents dès les premiers jours de la vie, posent un problème pour l’avenir.

Le rapport du 3 mai 2007 de la FAO : «Cultiver l’ensemble des terres arables du monde, selon les préceptes de l’agriculture BIO, permettrait de nourrir l’humanité».

En France 90% des cultures sont traitées chimiquement.

Lilian LE GOFF Médecin environnementaliste :

lI faut réduire la consommation de viande à l’échelle de la planète ce qui réduirait les gaz à effet de serre. 55% des protéines végétales qui sont produites dans le monde, sont faites pour nourrir le bétail. Si 1/3 de ces 55% allait directement dans l’assiette de l’homme, on disposerait d’une réserve alimentaire considérable et on n'aurait pas besoin des OGM. On entend souvent, le BIO, c’est trop cher !!! Pour avoir le prix réel des produits issus de l’agriculture intensive, il faut rajouter : les subventions Nationales et Européennes, les coûts de la dé pollution que ça engendre, les coûts économiques (Si on produit trop, on réclame des montants compensatoires). Tous ces coûts ne sont pas répercutés sur l’étiquette, mais déplacés vers les impôts. Si on ajoutait sur l’étiquette tous ces coûts, les produits issus de l’agriculture intensive seraient beaucoup plus chers que les produits BIO. Il faut donc changer la politique agricole commune.

 

Réflexion personnelle

«A notre niveau de simple citoyen, acceptons-nous cette réalité ? Que pouvons-nous faire ? L’émission nous montre que le maire de la commune de Barjac dans le département du Gard, s’est battu pour faire en sorte que la cantine de l’école soit Bio. Il partait de la réalité selon laquelle 63% des familles de Barjac sont non imposables ! Non seulement il y est arrivé, mais le coût de la cantine Bio était pratiquement le même que celui de la cantine non Bio. Cet exemple n’est pas forcément transposable partout, mais il me semble qu’il serait intéressant de faire une étude de faisabilité pour proposer progressivement aux enfants scolarisés, une alimentation exempte de produits chimiques de synthèse. Pour cela, il faudrait regarder le ou les contrats qui lient la ville d’Agon-Coutainville à la cuisine centrale qui fournit les repas si c’est le cas.

Rencontrer les différents partenaires locaux de façon à toujours privilégier les circuits courts lorsque cela est possible: les producteurs de légumes, de fruits, de viande, de produits laitiers, de pain, les poissonniers etc… Toutes ces personnes pourraient-elles s’engager à produire suffisamment pour alimenter une cantine, et à quel prix? Se poser la question de la réalisation des repas: Oû, comment, avec quels moyens humains, matériels, financiers. Une fo

is toutes ces infos obtenues, faire une étude des coûts, et DÉCIDER, ou tenter de convaincre les DÉCIDEURS.

 Jean Legraverend

Evolution du rivage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Habitant Agon-Coutainville depuis 45 ans, j'ai constaté que progressivement le trait de côte recule. La mer grignote petit à petit nos dunes, attaque les protections que les hommes ont construites. Ce phénomène n'est pas nouveau.

De tous temps la configuration de la côte s'est modifiée. Au XVIIème siècle par exemple le port de Coutainville a été envahi par les sables.

Au XIXème siécle la mer venait au pied de la colline du Vieux Coutainville lors des grandes marées. Elle a été stoppée dans la première partie du XXème siécle par la construction de la ligne de chemin de fer qui a constitué une digue.

On peut s'interroger sur les perspectives d'avenir. La mer ne va-t-elle pas reprendre ses droits, comme disaient nos anciens ? Le phénomène est sans doute renforcé par le réchauffement climatique : une montée du niveau des eaux est inéluctable.

Devant cette situation trois scénarios sont possibles :

  1/ Résister : cela signifie qu'il faut financer de nouvelles digues et entretenir celles qui existent.

  2/ Subir : c'est-à-dire laisser la mer agir et abandonner les zones qui seront attaquées.

 3/ S'adapter : on laisse la mer reprendre certaines zones qui deviennent inconstructibles et on protège d'autres secteurs qui permettent à des habitations de subsister.

 

C'est à tous ces problèmes que nous allons être confrontés. La nouvelle Municipalité devra prendre position, en concertation avec les habitants, afin de trouver des solutions adaptées aux moyens financiers de la collectivité.

 Max LECAMPION

Rêvons ! ! ! à la bicyclette... aux pistes cyclables...

Agon-Coutainville, Blaniville sur mer et Gouville sur mer, communes maritimes du Canton de Saint Malo de la lande, revendiquent un statut touristique. La mer dans son va et vient, les plages, l'estran largement découvert à marée basse, les zones dunaires, la baie de la Sienne, le havre de Blainville et le bocage etc.... sont leurs atouts maîtres. Rêvons ! si pistes cyclables et routes partagées devenaient un trait d'union. Le fil rouge pour donner un lien à ce "pactole touristique" pour participer à le dynamiser ! ! !

Reconnaissons un début d'effort dans notre commune. On peut pédaler du collège à la mare de l'Essay, au rond point de l'avenue du Passous. Mais après ? il existe des embryons de piste, mais dangereux au nord le long du golf, une autre vers le pont de la Roque  pour rejoindre celle de Montmartin sur mer. Rien à Blainville, même pas une voie piétonne correcte pour aller au VVF. Les vacanciers doivent marcher dans l'herbe sans véritable sécurité. Rien à Gouville, à part la route de Créances, une voie verte qui mériterait d'être plus affinée. Rien vers le Pont de la Roque à part le GR (sous la touristique) utilisable en VTT.

Même si la Manche se vante de ses 1200 km de voies vertes, nous sommes loin des réalisations de pistes cyclables du département de la Vendée et des rives de Loire par exemple. De plus ces voies vertes, souvent des petites routes qu'il faut partager avec les voitures camions et tracteurs se révèlent dangeureuses. Les automobilistes ne sont pas toujours conscients sur ces routes étroites avec virages, du danger à partager la voie. Trop peu de pistes cyclables sont réservées au seul usage de la bicyclette.

 

Nous nous mettons à rêver : et si notre Communauté de Communes se mettait à promouvoir des pistes cyclables où les randonneurs, les cyclotouristes, les vacanciers et touristes se côtoieraient.... la mixité crée du lien. Ce serait à la fois un plus pour notre affiche touristique, un plus pour les habitants au quotidien, et une rentrée économique potentielle non négligeable.

Et puisque c'est bientôt les élections municipales alors pensons aux cyclistes ! Rêvons encore : le chemin des Banques deviendrait en passant par le chemin derriére le complexe médical un trait d'union entre le bourg d'Agon et Coutainville centre. L'avenue du Passous une voie iodée partagée (piétons, vélos, véhicules, en songeant aux personnes à mobilité réduite ou handicapées) du bourg à la mer. Le Charrière du Commerce deviendrait le relais vers la Pointe d'Agon et pourquoi pas envisager une autre parallèle, sans oublier un passage près des camping? Que de beaux projets pour repenser la circulation dans notre commune. Mesdames, Messieurs les candidats ne nous oubliez pas ! ! ! Merci

 Denis GALBADON

De l'importance de l'eau...

 

  

Cette semaine du 27 au 31 janvier 2014, l'émission de Yann Arthus Bertrand sur France 2 et une autre sur France 5 traitaient du problème de l'eau, de cette dernière j'en retiens au moins deux choses:

 

 

1) Il y a deux normes différentes pour l'eau du robinet et l'eau minérale.

                                          L'eau minérale          l'eau du robinet

teneur admissible en nitrates       <15mg/litre                <50mg/litre

c'est étonnant non ??? !!!

2) Il y a un nombre incalculable de gestionnaires privés pour l'eau en France qui sont au nombre....................de 3 : Véolia, La Saur et Suez.

 

Une association a fait l'effort de comprendre une facture d'eau. Et quand les membres de l'association ont demandé à quoi correspondait un nombre. Véolia a répondu : ça correspond à 8000 cadres qui gèrent l'eau pour notre société en France. Après une enquête, il s'avère que les 8000 cadres, sont en réalité 300. Ce qui correspond à une énorme surfacturation. Au bout du compte, ce sont les consommateurs qui paient et les actionnaires qui s'enrichissent. Pour éviter cela, il faut des régies municipales de l'eau sous contrôle des citoyens. Tout doit être transparent, clair et sans monopole. Les factures devraient être compréhensibles de tous.

Le but d'une association comme la nôtre "Vivre Ensemble à Agon-Coutainville" c'est aussi de faire émerger ce genre de problème.

 Jean LEGRAVEREND

Protégeons nos piétons !!!

Tous les jours, nous constatons la vitesse excessive des automobilistes dans les rues d'Agon-Coutainville, et moi plus particulièrement dans l'avenue du Passous. Mais je tiens par ce billet à attirer votre attention sur la circulation dans le bourg d'Agon. Malgré quatre passages "protégés" successifs de la boulangerie à la pharmacie, la sécurité des piétons n'y est absolument pas assurée. Traverser cette départementale demande aux piétons, le plus souvent des écoliers ou des personnes âgées, une extrême vigilance. De nombreux automobilistes ralentissent à peine pendant que d'autres les aperçoivent au dernier moment compte tenu du virage.

La prochaine municipalité devra se saisir de ce dossier très rapidement en apportant les aménagements routiers nécessaires.

Agissons vite, avant qu'une tragédie nous y oblige....

 Philippe PAISANT

Vers un développement du tourisme populaire

Nous devons rendre à Agon Coutainville son rôle de station balnéaire 'familiale' de masse comme elle l'était autrefois. Pour ce faire, nous devons favoriser les terrains de camping sur notre commune même si aujourd'hui petit à petit les places de camping traditionel disparaissent au profit des mobil-homes plus rentables pour les terrains d'intérêts privés. Ce dysfonctionnement empêche un développement du tourisme ouvert à tous et surtout abordable

Didier LANYI